Réduire le stress des enfants grâce à l’éducation positive

Aider son enfant à réduire le stress des études

Tout le monde peut être empreint à du stress, même les plus petits. Ce fléau est souvent lié aux études à cause de nombreux facteurs. Pourquoi le stress est mauvais pour le cerveau de l’enfant ? Comment reconnaître les signes et les facteurs du stress ? Comment aider l’enfant à ne plus éprouver cette émotion négative à l’école ?

 

Les effets du stress sur le cerveau des enfants

Le stress est une réaction de l’organisme à une agression, un choc physique ou nerveux, une situation de tension nerveuse excessive, traumatisante pour la personne. Cela a donc des effets néfastes sur le cerveau, notamment au niveau intellectuel. Des études ont montré que la taille générale du cerveau apparaît réduite chez les enfants ayant subi des traumatismes. Ces observations ne s’appliquent pas seulement à ceux qui ont été maltraités, mais aussi à ceux qui ont reçu une éducation autoritaire incluant des punitions corporelles et verbales. Ces dernières années, la science s’est penchée sur les styles parentaux. Il a été mis en lumière que les techniques parentales bienveillantes, dénuées de violence favorisent un meilleur développement cérébral, intellectuel et comportemental.

 

Comment savoir si un enfant est stressé ?

Lorsque le stress est constant ou trop important, il peut mener à des difficultés d’apprentissage et nuire à l’épanouissement de l’enfant. Cela peut engendrer des conséquences importantes sur sa santé physique et mentale. Plusieurs signes peuvent indiquer qu’un enfant est stressé : 

  • des malaises physiques (des maux de tête, des maux de ventre, des nausées, des tremblements ou le coeur qui bat rapidement) ;
  • une irritabilité marquée ;
  • des crises de colère ;
  • la présence de cauchemars, des difficultés à s’endormir ou des réveils fréquents ;
  • une attitude plus renfermée qu’à l’habitude ou une tendance à l’isolement ;
  • un comportement plus agité qu’à l’habitude.

Une astuce en éducation positive est de faciliter la verbalisation émotionnelle des enfants et l’estimation de leur niveau de stress, notamment grâce à une charte d’émotions. Les enfants à l’école élémentaire peuvent pointer du doigt l’émotion qu’ils ressentent, que ce soit de la joie, de la colère ou du stress. Les parents doivent aussi l’encourager à décrire ce qu’il se passe dans leur tête, de décrire quelles situations leur font éprouver telle ou telle émotion. Au niveau collège et lycée, la communication est toujours la clé. L’enfant doit se sentir assez à l’aise pour verbaliser ce qu’il ressent et trouver des solutions à son mal-être.

Le stress à l’école

Le stress lié aux études est une préoccupation courante parmi les étudiants à tous les niveaux académiques. Les attentes académiques élevées, la peur de ne pas réussir ou de ne pas atteindre les normes fixées, sont des sources majeures de stress. Les échéances, les examens et les performances peuvent créer une pression supplémentaire. L’absence de soutien social ou la sensation d’isolement peuvent contribuer à ce mal-être.

La gestion du temps est aussi un défi. Équilibrer les cours et les devoirs entraîne souvent un sentiment d’overdose d’activités. Dans certaines situations, la compétition entre pairs peut augmenter le stress, en particulier dans des environnements académiques très compétitifs.

Les collégiens et lycéens peuvent ressentir du stress lié à la pression de prendre des décisions cruciales sur leur avenir professionnel, notamment le choix du stage et de la carrière. Pour les étudiants qui quittent la maison pour la première fois, l’autonomie accrue peut être source d’anxiété. 

Astuces pour réduire le stress des enfants

Voici quelques astuces pour aider un enfant qui éprouve du stress à l’école : 

  • Faire un câlin : des études scientifiques montrent que les câlins aident à libérer certaines hormones qui augmentent le bien-être général, peu importe l’âge de l’enfant ;
  • Utiliser une pierre anti-stress : elle peut être frottée chaque fois qu’il ressent du stress ;
  • S’il est petit, le faire souffler sur un moulin à vent ou le faire pétrir de la pâte à modeler ;
  • Lui apprendre à méditer ;
  • Lui demander de courir ou de sauter sur un trampoline ;
  • Colorier un mandala : c’est une forme d’art-thérapie qui peut calmer l’anxiété ;
  • Trier ses jouets et affaires : une bonne distraction. 
  • Écouter de la musique, et éventuellement danser.

Ces quelques autres conseils peuvent aussi être utiles aux enfants qui éprouvent du stress : 

  • Organisation : encouragez-les à utiliser un agenda ou une application de gestion des tâches pour planifier leurs devoirs, projets et examens. 
  • Pause et relaxation : incitez-les à prendre des pauses régulières pendant leurs révisions. 
  • Gestion des attentes : aidez-les à établir des attentes réalistes pour eux-mêmes. Le perfectionnisme peut être source de stress, alors encouragez-les à se concentrer sur la progression plutôt que sur la perfection.
  • Communication avec les enseignants : favorisez la communication ouverte avec les enseignants de vos enfants, pour comprendre les attentes, demander de l’aide et anticiper les périodes chargées.
  • Activités extra-scolaires équilibrées : encouragez la participation à des activités extra-scolaires qui apportent de la joie et permettent de relâcher la pression.
  • Soutien entre pairs : favorisez les amitiés saines et encouragez-les à discuter de leurs préoccupations avec des amis de confiance. Le soutien social peut jouer un rôle crucial.
  • Équilibre alimentaire et hydratation : Veillez à ce qu’ils maintiennent une alimentation équilibrée et restent bien hydratés. Une bonne nutrition contribue à la stabilité émotionnelle.
  • Sommeil régulier : assurez-vous qu’ils ont une routine de sommeil régulière. Le manque de sommeil peut aggraver le stress.
  • Encouragement positif : soulignez leurs réussites ! La reconnaissance positive peut renforcer la confiance en soi et réduire le stress lié aux performances académiques.
  • Soutien professionnel : si le stress persiste, envisagez de consulter un conseiller scolaire ou un professionnel de la santé mentale pour obtenir un soutien adapté.

Apprenez à déceler les changements dans son attitude, mais surtout, à le faire verbaliser ses émotions le plus souvent possible. Si le stress de votre enfant devient constant, n’hésitez pas à demander de l’aide. Pour plus de conseils en parentalité positive, rejoignez le programme Le parent parfait n’existe pas !

Dans l’épisode 4 du module 1 Le parent parfait n’existe pas !, Charlotte Ducharme, maman de 3 enfants et du concept Cool Parents Make Happy Kids, vous propose un accompagnement dans une préparation émotionnelle.