La punition est la solution de facilité quand un enfant n’a pas écouté ou a fait une bêtise. Le mettre au coin, lui prendre un de ses jouets, le priver de dessert, tout cela n’est pas constructif. Les violences morales et physiques sont bien entendu aussi à proscrire ! Les méthodes d’éducation positive sont construites sur la base des neurosciences : il a été prouvé que pour le bon développement de l’enfant, la douceur et la bienveillance fonctionnent bien mieux. Mais que faire au lieu de punir ?
Lorsqu’un enfant fait une colère ou se comporte de manière désobéissante, cela cache toujours un problème émotionnel. Il est important de comprendre ce qu’il se passe au lieu de punir sans chercher à savoir. S’il est capable de parler, faites-lui verbaliser ce qu’il ressent et écoutez attentivement. Si c’est un bébé, il n’est pas en capacité de gérer ses émotions. Le besoin non comblé doit être décelé.
Punir sans demander à l’enfant de réfléchir ne le responsabilise pas. Il doit comprendre pourquoi ce qu’il a fait n’est pas bien et en quelque sorte, s’auto-discipliner. Lui apprendre à reconnaître ses erreurs est bien plus efficace et à l’avenir, il saura pourquoi il ne faut pas recommencer. L’aider à trouver par lui-même des solutions permet aussi de ne pas diaboliser l’échec.
La punition est humiliante
Donner une fessée ou crier sur un enfant lui fait tout simplement ressentir de la honte et de l’humiliation. C’est encore plus vrai lorsque la punition est infligée en public. De ce fait, l’enfant ne sera pas en mesure d’écouter si par la suite vous lui expliquez pourquoi son comportement n’était pas le bon. Pire, une punition morale ou corporelle lui fera perdre confiance en lui et en vous. Il restera dans le conflit et ne se confiera pas à vous quand il en aura besoin.
Pour ne pas avoir à punir, la clé est l’anticipation. Lorsque des règles sont en place pour la maison et l’extérieur, il est plus difficile pour un enfant de mal se comporter. Idéalement, il doit prendre part à la mise en place de ces règles. Il doit pouvoir donner son avis. Il est également important qu’il verbalise son accord. Ce contrat avec ses parents lui donnera confiance en lui.
Aux fondements de l’éducation positive : la communication. Un geste déplacé ? Mettez-vous à sa hauteur ou prenez-le sur vos genoux et demandez-lui de justifier ses actions. S’il n’est pas capable d’expliquer ce qu’il ressent, laissez-lui un peu de temps pour se calmer et réfléchir. Ce qui est important, c’est de comprendre ce qu’il s’est passé. Un temps d’échange peut aussi permettre à l’adulte de revoir son positionnement. C’est l’occasion de proposer d’autres façons de se comporter à l’avenir.
Responsabiliser
Un enfant est tout à fait capable de reconnaître quand il n’a pas été sage. Au lieu de lui infliger des punitions à tout va, demandez-lui « Comment peux-tu réparer ce que tu as fait ? ». En le laissant réfléchir à la meilleure façon de se rattraper, vous le responsabilisez. C’est un très bon moyen de lui faire gagner en autonomie et en assurance. Il apprendra aussi à avoir confiance en sa prise de décision. Pour les enfants plus âgés, et même les adolescents, s’ils font quelque chose qui vous déplait, commencez par leur expliquez pourquoi vous n’êtes pas d’accord. Ensuite, dites que vous leur faites confiance et que vous espérez que cela ne se reproduira pas.
Plutôt que de réprimander au moindre écart, pourquoi ne pas encourager les bons comportements avec des récompenses ? Nous avons tendance à nous focaliser sur le négatif et oublions souvent toutes les choses que nos enfants font bien. Il existe des tableaux conçus spécialement pour cela. L’enfant reçoit un badge ou une étoile autocollante chaque fois qu’il s’est brossé les dents ou qu’il a débarrassé la table. En éducation positive, les compliments comptent aussi beaucoup. Des encouragements contribuent à un bon comportement.
La punition est à proscrire dans le cadre d’une éducation positive. Tous ces gestes sont simples à mettre en place et ils font toute la différence. Pour plus de conseils sur le sujet, rejoignez le programme « Le parent parfait n’existe pas ! ».
Demander réparation
Souvent, les enfants font des bêtises sans le faire exprès. Si c’est le cas, le punir serait contre-productif. Tout comme pour les adultes, lorsqu’une erreur est commise, la meilleure chose à faire est de demander réparation. Si l’enfant renverse un verre par exemple, inutile de lui crier dessus ! Montrez-lui ce qu’il doit faire pour nettoyer ce qui est tombé. Il sera fier de montrer qu’il en est capable et saura comment agir la prochaine fois. Il est possible de faire preuve d’autorité sans punir.
Dans un moment de tension, rien ne vaut un câlin pour calmer les esprits. La libération d’ocytocines que cela provoque favorise l’attachement et diminue le niveau de stress. Une fois qu’il est apaisé, exprimez tout de même votre mécontentement, sans punir. Mais encore une fois, permettez-lui d’exprimer ses émotions.
Crier alors que votre enfant fait une crise ne ferait que renforcer le sentiment de colère ou d’excitation. Lorsque le ton monte, personne n’écoute personne. C’est le moment de miser sur le chuchotement. Il sera sûrement surpris et se calmera immédiatement. De plus, un ton doux apportera une atmosphère davantage propice au dialogue. Cela lui montre aussi que vous êtes prêt à l’écouter.
Surtout pour les plus petits, la façon dont la maison est aménagée peut faire éviter de nombreuses bêtises. Lorsque des bibelots fragiles sont à portée de main ou que l’escalier n’est pas sécurisé, vous passez votre temps à crier, à dire « non » et à punir. Un enfant a envie d’explorer, de toucher, d’expérimenter. Un intérieur exempt de tout danger est synonyme de sérénité. Ensemble, jouez à repérer les dangers et expliquez ce qu’il a le droit de faire ou non. En complément, encouragez-le à demander de l’aide si besoin.
Responsabiliser
Un enfant est tout à fait capable de reconnaître quand il n’a pas été sage. Au lieu de lui infliger des punitions à tout va, demandez-lui « Comment peux-tu réparer ce que tu as fait ? ». En le laissant réfléchir à la meilleure façon de se rattraper, vous le responsabilisez. C’est un très bon moyen de lui faire gagner en autonomie et en assurance. Il apprendra aussi à avoir confiance en sa prise de décision. Pour les enfants plus âgés, et même les adolescents, s’ils font quelque chose qui vous déplait, commencez par leur expliquez pourquoi vous n’êtes pas d’accord. Ensuite, dites que vous leur faites confiance et que vous espérez que cela ne se reproduira pas.
Plutôt que de réprimander au moindre écart, pourquoi ne pas encourager les bons comportements avec des récompenses ? Nous avons tendance à nous focaliser sur le négatif et oublions souvent toutes les choses que nos enfants font bien. Il existe des tableaux conçus spécialement pour cela. L’enfant reçoit un badge ou une étoile autocollante chaque fois qu’il s’est brossé les dents ou qu’il a débarrassé la table. En éducation positive, les compliments comptent aussi beaucoup. Des encouragements contribuent à un bon comportement.
La punition est à proscrire dans le cadre d’une éducation positive. Tous ces gestes sont simples à mettre en place et ils font toute la différence. Pour plus de conseils sur le sujet, rejoignez le programme « Le parent parfait n’existe pas ! ».
Dans l’épisode 5 du module 3 Le parent parfait n’existe pas !, Amélie Cosneau, coach en parentalité, conférencière, et créatrice de la marque Famille Épanouie, rassemble toutes les clefs de l’éducation positive, pour démarrer sur de bonnes bases.
Lancez-vous sur le chemin de l’éducation positive.
Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les actualités d’Innovation en Education.
Votre email est uniquement utilisé pour vous envoyer nos newsletters.
Vous pouvez à tout moment utiliser le lien de désabonnement intégré dans la newsletter.
Qui sommes-nous ? Innovation en éducation a pour vocation d’offrir des outils pour une éducation positive et bienveillante, à travers un congrès, un magazine, un podcast et des programmes.
Suivez-nous sur les réseaux :
© 2022 Innovation en Education. Tous droits réservés.
