En France, la monoparentalité est devenue une réalité de plus en plus courante. En 2020, une étude de l’INSEE recense 25 % de famille monoparentale. Dans plus de quatre cas sur cinq, les mères isolées sont cheffes de famille.
La parentalité est toujours une source de défi et de joie. Cependant, lorsque l’on est maman solo, elle peut s’avérer plus exigeante et épuisante, tant physiquement que psychologiquement.
Loin de se résumer à des difficultés, la monoparentalité est aussi synonyme de bonheur, de fierté et d’une volonté admirable.
Mères courage, découvrez nos 7 conseils pour mieux vivre votre quotidien, ainsi que nos recommandations de réseaux de rencontres et les aides financiers auxquelles vous avez droit. Il est temps, pour vous, de voir la vie (un peu plus) en rose !
Des situations bien différentes de maman seule
Il y a d’abord les mamans célibataires, qui ont décidé d’assumer seules la responsabilité d’un enfant dès le départ. Ces femmes ont mûrement réfléchi ce choix. En effet, il résulte souvent d’une absence de reconnaissance de paternité, d’une adoption ou d’une volonté de recourir à une PMA (procréation médicalement assistée).
Elles sont également nombreuses à être mamans divorcées. Elles doivent alors concilier coparentalité et bouleversements post-séparation.
D’autres encore sont devenues veuves, affrontant un deuil brutal et la nécessité de se réinventer comme parent unique.
Ces femmes sont, en majorité, indépendantes et battantes, assumant avec brio leur double rôle de parent et de cheffe de famille. Elles jonglent entre vie professionnelle, vie familiale et tâches ménagères, développant une organisation et une résilience hors du commun.
Leur quotidien est rythmé par les besoins de leurs enfants, auxquels elles s’efforcent de prodiguer amour, attention et éducation, tout en s’assurant de leur propre bien-être.
Quels sont les réseaux de soutien disponibles pour une maman solo ?
La parentalité, ce chemin parsemé d’amour et de challenge, se complexifie quand elle est vécue sans papa à ses côtés.
Cependant, cela se simplifie si vous disposez d’un réseau autour de vous. Grâce au soutien de leur entourage et d’une communauté, les mères isolées naviguent avec plus de sérénité dans les aléas de la vie.
Qu’est-ce qu’un réseau de soutien pour une mère célibataire ?
Élever sa progéniture sans le support du papa, c’est faire face à des défis majeurs, à savoir :
- les difficultés financières
- une santé physique et mentale affaiblie par le manque de répit familial quotidien
- un déclin du bien être et de la satisfaction personnelle ;
- un stress global élevé ;
- la solitude éducative ;
- la stigmatisation de la société et l’isolement social.
Confrontée à de multiples responsabilités, une mère célib’ a besoin d’un lieu de rencontre et d’échange pour partager son vécu avec ses pairs.
Ces réseaux visent à briser l’isolement et à offrir un réconfort psychologique. Ils procurent aussi des recommandations avisées et des ressources utiles pour résoudre les problèmes.
Pour vous simplifier la tâche de recherche, Educationpositive.fr vous propose une sélection des réseaux les plus pertinents.
1 – Môm’artre
Chantal Mainguené, maman solo, décide de lancer Môm’artre en 2001. Plus qu’une simple association, Môm’artre est une véritable bouffée d’air frais pour les familles monoparentales.
Implanté en Île-de-France, à Nantes et à Marseille, Môm’artre s’adresse tout particulièrement aux familles évoluant dans des quartiers populaires, souvent confrontées à des difficultés socio-économiques.
Son action s’articule autour de trois piliers fondamentaux :
- l’accompagnement des enfants à travers une pédagogie par les arts, en mode projet ;
- l’animation de la vie de quartier pour favoriser les rencontres afin de tisser un lien social ;
- un mode de garde artistique après l’école pour les 4-11 ans, mais aussi tous les mercredis et durant les vacances scolaires. Et, cerise sur le gâteau, il est adapté aux contraintes horaires tardives et aux revenus des mères célibataires.
2 – Mama-Bears
Fondée en 2019 par Nathalie Moysan, l’application Mama Bears s’adresse aux familles monoparentales, en particulier les mamans seules.
Fini l’isolement, vive les rencontres et l’entraide entre maman solo ! C’est l’esprit de Mama Bears.
Avec la géolocalisation, on repère facilement les mamans autour de chez soi, jusqu’à 60 km à la ronde. Un fil d’actualité permet de discuter, poser des questions, partager des astuces.
Si l’envie vous prend de passer du bon temps ensemble, des sorties entre mamans sont organisées régulièrement. Des ateliers pour les enfants, des soirées entre copines, des sorties sportives… Il y en a pour tous les goûts !
En plus de la communauté et d’offrir des bons plans, Mama Bears propose des ateliers en ligne aux mamans solo. Une quarantaine par an, accessibles uniquement le soir quand les petits sont couchés, pour des moments riches en apprentissage et en échanges.
L’objectif ? Aborder les sujets qui bloquent le quotidien des mères isolées et leur donner accès à des experts à des prix imbattables. Quatre-vingt-dix minutes avec un avocat pour moins de 10 € ? C’est possible avec Mama Bears !
En outre, Mama Bears propose une plateforme semblable à un CE, avec plus de 130 offres négociées pour les mères célib.
3 – Parent Solo
Plus qu’un simple site web, Parent-solo.fr se présente comme une véritable communauté virtuelle où les parents peuvent se retrouver, partager leurs expériences et se sentir moins isolés.
Nous avons aimé le forum de discussions animé. C’est l’occasion de partager vos expériences, vos joies et vos peines avec d’autres parents.
Egalement à votre disposition une rubrique juridique complète, rédigée par des professionnels du droit. Vous y trouverez des informations claires et accessibles sur vos droits et devoirs de parent célib, en matière de pensions alimentaires, d’aides sociales et bien plus encore.
Par ailleurs, Parent-solo propose un service d’annonces, classées sous différentes rubriques telles que le travail, le logement, les déplacements, les vacances, les bonnes affaires et l’entraide.
4 – Inooi
Les mamans solos vivent à 100 à l’heure. En jonglant entre l’activité professionnelle, la vie familiale et les loisirs, leur monde ressemble à un véritable parcours du combattant. C’est pourquoi Inooi.com a été créé.
Ce site d’annonces, dédié aux familles monoparentales, permet d’organiser des activités sportives, des sorties culturelles et sociales, ainsi que des voyages.
Le principe est simple. Il suffit de créer un profil, d’indiquer sa situation familiale, vos centres d’intérêt et vos disponibilités. Ensuite, vous pouvez publier des annonces pour proposer ou rechercher des activités : sorties dans un parc, visites de musées, week-ends à la mer, voyages, etc. Les possibilités sont infinies !
5 – Héria
Lassée des difficultés rencontrées par les familles monoparentales dans leur recherche de logement, Maria Eugenia Lopez, mère solo elle-même, a décidé de fonder Heria.
Cette plateforme s’appuie sur trois axes :
- Un réseau solidaire de collaboration entre parent solo avec des annonces de location ou de colocation.
- Un accompagnement personnalisé sur les démarches de recherche de logement.
- Une solution d’intermédiation location afin de trouver un logement rapidement en cas de séparation.
6 – Ma Cigogne
Concilier recherche d’emploi et coordination du foyer est un défi de taille pour les mamans isolées. Trouver un mode de garde adapté à vos horaires et abordable s’avère souvent être un obstacle majeur.
Face à ce constat, France Travail et la Caisse Nationale des Allocations Familiales (CNAF) ont uni leurs forces pour créer MaCigogne.fr.
Ce service innovant et accessible propose une solution d’accueil en crèche ou en halte-garderie pour les moins de trois ans. Ainsi, vous pouvez vous libérer pour un entretien d’embauche, un rendez-vous France Travail, un stage de formation, un rendez-vous de création d’entreprises, etc.
Comment ça marche ?
- Inscrivez-vous sur MaCigogne.fr via le module ” France Travail connect “.
- Renseignez votre adresse, le nombre d’enfants et la période souhaitée.
- Sélectionnez jusqu’à trois crèches correspondant à vos attentes.
- Justifiez votre demande grâce aux e-mails de confirmation de vos rendez-vous et à l’historique de vos démarches depuis votre espace personnel.
- Validez votre réservation.
Quelles sont les aides financières pour une maman seule ?
Lorsqu’on se retrouve mère célibataire, l’impact financier est significatif. Les factures s’accumulent. Loyers, électricité, chauffage, alimentation, matériel scolaire et autres dépenses usuelles pèsent lourd sur le budget.
Être maman solo ne signifie pas forcément vivre dans la précarité. Néanmoins, pour certaines d’entre vous, c’est une triste réalité : le seuil de pauvreté est atteint par 25 % des familles monoparentales. Alors, réviser son budget devient essentiel, et toute forme de support financier est précieuse.
La Caf
1 – Prime à la naissance
Versée en une seule fois lors du 7ᵉ mois de grossesse, cette prime est fixée à 1 066,30 € (montant en vigueur jusqu’au 31 mars 2025). Pour en bénéficier, vous devez avoir déclaré votre grossesse dans les quatorze premières semaines à la Caf et à la CPAM. Par ailleurs, vos ressources N-2 ne doivent pas dépasser le plafond en vigueur.
Le bonus : si vous attendez des jumeaux ou des triplés, la Caf vous verse autant de primes que d’enfants nés.
2 – Prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE)
Votre bambin a moins de trois ans et vous envisagez une cessation ou une réduction de votre activité professionnelle pour vous en occuper. Cette prestation peut vous être attribuée si vous respectez les conditions d’éligibilité, à savoir :
- avoir travaillé huit trimestres dans les deux dernières années (pour le premier enfant) ou les quatre dernières (pour le second enfant) et dans les cinq dernières années (à partir du troisième enfant).
Le montant en vigueur jusqu’au 31 mars 2025 s’élève à :
- 448,42 € mensuels lors d’un arrêt total de l’activité ;
- 289,89 € mensuels lorsque vous réduisez votre activité à 50 % ou moins ;
- 167,22 € mensuels si votre activité est comprise en 50 % et 80 %.
En qualité de parent isolé, cette prestation est versée pendant douze mois (pour un seul enfant à charge). Si vous avez plus de deux enfants à charge, alors les droits sont ouverts jusqu’à ce qu’ils fêtent leurs trois ans.
Notez que cette aide n’est pas compatible avec le complément familial, les indemnités journalières (maladie, maternité), l’allocation journalière de présence parentale (AJPP) ou le CMG (complément de libre choix du mode de garde).
3 – Complément de libre choix du mode de garde (CMG)
Cette allocation est mise en place pour compenser le coût de la garde d’enfant en accueil individuel (assistante maternelle) ou en accueil collectif (garde à domicile ou crèche).
Pour en bénéficier, l’enfant doit avoir moins de six ans et vous devez travailler au moins une heure lorsque vous faites votre demande. Néanmoins, la condition d’activité n’est pas demandée si :
- vous percevez le RSA et que vous êtes dans une démarche d’insertion professionnelle ;
- vous percevez l’ASS et êtes inscrit comme demandeur d’emploi ;
- vous touchez une allocation adulte handicapé.
Le montant pour un parent isolé dépend du nombre d’enfants, de vos ressources et du type de garde.
Les montants mensuels en vigueur jusqu’au 31 mars 2025 pour une garde en accueil individuel varient :
- de 200,22 € à 529,28 € (pour un enfant de moins de 3 ans) ;
- de 100,11 € à 264,64 € (pour un enfant de 3 à 6 ans).
Pour une garde en accueil collectif :
- de 700,80 € à 967,81 € (pour un enfant de moins de 3 ans) ;
- de 350,40 à 483,91 € (pour un enfant de 3 à 6 ans).
4 – L’allocation de soutien familial (ASF)
L’ASF est attribuée aux parents isolés dont la pension alimentaire est faible. Vous pouvez bénéficier de cette allocation, si :
- vous êtes veuve ou si l’enfant de moins de 20 ans n’a pas été reconnu par le père ;
- votre ex-conjoint ne paie pas ou ne paie qu’en partie la pension alimentaire ;
- la pension alimentaire n’a pas encore été déterminée ;
- le montant de la pension alimentaire n’excède pas 195,86 €.
Le montant de l’ASF en vigueur jusqu’au 31 mars 2025 s’élève à 195,86 € par enfant de moins de 20 ans dont vous vous occupez. Il est versé sous forme de complément. Par exemple, si vous percevez une pension alimentaire de 120 €, alors le montant de l’ASF sera de 75,86 €.
Bon à savoir : si vous rencontrez des difficultés à percevoir tout ou une partie de la pension alimentaire, faites appel à L’Agence de Recouvrement des Impayés de Pension Alimentaire (ARIPA). Cet organisme est géré par la Caf et la MSA (mutualité sociale agricole). Son rôle est d’assister les parents isolés et de s’assurer que la pension alimentaire soit payée.
5 – Les allocations familiales (AF)
Vous élevez seule deux enfants de moins de vingt ans, vous pouvez prétendre aux AF. Le montant est calculé en fonction du nombre d’enfants à charge et des revenus du foyer. Les allocations familiales sont cumulables avec toutes autres allocations.
Le montant en vigueur correspond à :
- pour deux enfants : de 37,14 € à 148,52 € ;
- pour trois enfants : de 84,71 € à 338,80 € ;
- par enfant supplémentaire : de 47,58 € à 190,29 €.
Dès que vos chérubins atteignent l’âge de 14 ans, une majoration automatique s’applique. Elle varie de 18,57 € à 74,26 € par mois. En outre, lorsque l’un d’entre eux atteint 20 ans, vous pouvez bénéficier d’une allocation forfaitaire jusqu’au mois précédant ses 21 ans. Le montant mensuel s’échelonne de 23,49 € à 93,91 €.
6 – Le complément familial (CF)
Vous élevez au moins trois enfants de plus de trois ans et de moins de vingt ans ? Alors, vous êtes éligible au CF. Lorsque vous êtes déjà allocataire, son versement est automatique.
Calculé en fonction des ressources du foyer, le montant en vigueur pour 2024-2025 s’élève à 193,30 € ou 289,98 € selon votre cas.
7 – Allocation de rentrée scolaire (ARS)
Votre ou vos enfants scolarisés sont âgés de 6 à 18 ans, et vos revenus N-2 ne dépassent pas le plafond en vigueur, alors vous êtes éligible à cette allocation.
Pour la rentrée 2024, les montants versés en août s’élèvent à :
- 416,40 € pour une enfant de 6 à 10 ans ;
- 439,38 € pour un enfant de 11 à 14 ans ;
- 454,60 € pour un enfant de 15 à 18 ans.
Aide fiscale
Une mère célibataire qui vit seule avec un ou plusieurs enfants à charge bénéficie d’une demi-part fiscale supplémentaire. Cet avantage est considéré lorsque la case T « parent isolé » est cochée au moment de la déclaration de revenu suivant l’année du changement de situation (divorce, rupture de Pacs, veuvage).
France Travail
Si vous reprenez une activité professionnelle, que vous êtes demandeur d’emploi et parent isolé, vous pouvez toucher l’Agepi, une allocation pour la garde d’enfant.
Pour en bénéficier, vous devez remplir certaines conditions :
- être inscrit à France Travail ;
- reprendre un emploi ou entrer en formation ;
- ne pas percevoir d’allocation-chômage ou une allocation journalière inférieure ou égale à 31,59 € ;
- avoir un ou plusieurs enfants de moins de 10 ans à charge.
L’agepi est versé mensuellement pendant douze mois, à partir de la date de votre reprise d’emploi ou d’entrée en stage.
Quel emploi pour une maman solo ?
En France, la conjoncture des mères célibataires sur le marché du travail est loin d’être réjouissante. Les chiffres de l’Insee pour 2021 sont alarmants : 15 % des mères solos étaient au chômage, soit plus du double du taux de chômage des femmes en couple (6,8 %). Ce chiffre grimpe même à 33 % pour les mères de deux enfants.
L’insertion professionnelle s’avère particulièrement ardue pour ces femmes, avec un taux d’emploi de seulement 50 % pour celles ayant un enfant de moins de trois ans. Un constat qui met en lumière les nombreuses difficultés auxquelles elles sont confrontées pour concilier vie professionnelle et vie de maman.
Le temps partiel est souvent l’issue privilégiée, même si cela implique une baisse de revenus importante qui peut fragiliser davantage le budget. Cette décision risque de compromettre l’évolution professionnelle à long terme, limitant les perspectives de promotion et d’augmentation de salaire.
D’autres mères célibataires décident de quitter le salariat pour gagner en flexibilité et en autonomie. Elles se tournent alors vers l’entrepreneuriat ou l’intérim, des secteurs d’activité qui procurent, la plupart du temps, plus de liberté horaire. Néanmoins, être entrepreneur, c’est aussi un énorme fardeau mental, le risque d’une précarisation accrue et une protection sociale moins avantageuse.
Votre profession s’avère incompatible avec votre emploi du temps de mère célibataire ? Vous n’arrivez pas à choisir une voie professionnelle épanouissante ? Cernez vos atouts et vos aspirations grâce au bilan de compétences. Cette démarche permet de définir un projet professionnel cohérent et d’accéder à une formation professionnelle rémunérée.
Comment être positive en tant que mère solo active ?
Jongler entre vie active, vie familiale et responsabilités domestiques n’est pas toujours facile, pour une mère célibataire. Cependant, il est possible de cultiver une attitude positive et de s’épanouir dans ce rôle de maman solo active, même face aux défis du quotidien.
Prendre soin de vous
Votre santé physique et mentale est essentielle. Réservez des moments de détente pour vous adonner à des activités qui vous procurent du plaisir et du calme, que ce soit une séance de yoga, une lecture captivante ou un bain relaxant.
Cultiver des relations bienveillantes
Entourez-vous de personnes positives et encourageantes qui vous réconfortent et vous inspirent. Elles contribuent à votre bien-être et vous donnent la force d’affronter un chemin semé d’embûches.
Demandez de l’assistance à votre entourage ou à des associations locales lorsque vous en ressentez le besoin. Parler de vos difficultés peut vous soulager et concourir à trouver des solutions. Le parent parfait n’existe pas. Se sentir parfois dépassé fait partie des aléas de la vie. Acceptez vos limites et ne culpabilisez pas.
Pratiquer la gratitude
Accordez-vous quelques minutes par jour pour tenir un journal de gratitude. Notez les réalités et les événements pour lesquelles vous êtes reconnaissante. La gratitude est un état d’esprit qui permet de porter votre attention sur les aspects positifs et de relativiser les moments difficiles.
Par l’appréciation des petites choses du quotidien, vous cultivez un sentiment de bonheur et de plénitude qui se diffuse dans tous les domaines de votre vie.
Faire preuve d’empathie envers soi-même
Commettre des erreurs éducatives et avoir les nerfs en pelote, c’est le parcours de tout parent. Plutôt que culpabiliser, adoptez l’auto-indulgence et tirez une leçon des difficultés et des conflits. Apprenez à communiquer de manière non-violente pour ne plus vous laisser emporter par la haine, la culpabilité et la honte.
7 conseils pour vivre seule avec ses enfants
Maman solo, vous êtes admirables ! Vous multipliez les casquettes. Mère, femme, entrepreneure ou salariée, enseignante, taxi, comptable, cuisinière, responsable logistique… On s’arrête là ?
Certes, votre enfant est prioritaire et mérite des sacrifices. Pourtant, le rôle de Super Woman peut vite mener au burn-out parental. Prenez une pause, faites taire la voix de la culpabilité, respirez et inspirez-vous de nos 7 moyens pour rester une maman solo joyeuse et épanouie.
1. Instaurer une routine
Structurez votre vie familiale en mettant en place une routine journalière. Cela apportera stabilité et sérénité à vos enfants et à vous-même.
En établissant des horaires fixes pour les repas, le coucher et le lever, vous offrez à l’enfant un cadre rassurant et structuré qui contribue à son sentiment de sécurité et à l’apprentissage de la discipline.
Prévoyez des moments dédiés aux devoirs, aux activités extrascolaires et aux loisirs. Ces partages de complicité et d’épanouissement tisseront des liens familiaux plus forts et graveront des souvenirs mémorables.
Ajustez votre routine en fonction des exigences de chacun. L’important est d’établir un rythme qui convienne à tous sans engendrer de frustration.
2. Encourager la communication
Sans filtre et avec franchise, c’est le type de communication que vous devez adopter avec vos enfants, au sujet de votre statut de maman solo. Encouragez-les également à exprimer librement leurs sentiments, leurs préoccupations et leurs besoins. Partagez vos propres émotions et expériences avec eux, en adaptant votre message à leur âge et à leur niveau de compréhension.
3. Déléguer et impliquer vos enfants
Dès leur plus jeune âge, les enfants peuvent s’investir dans les tâches ménagères adaptées à leurs capacités. En leur confiant des missions, vous leur permettez de développer un sentiment d’utilité et de responsabilité.
Ranger les jouets, mettre la table, préparer le goûter, autant de petites tâches qui les accompagnent sur le chemin de l’autonomie.
4. Créer ou rejoindre un réseau
Ensemble, c’est mieux ! Sortir de la solitude morale et se confier est indispensable pour votre équilibre. Autour de vous, d’autres parents isolés existent. Les réseaux d’entraide ont été créés pour faciliter les rencontres et vous aider à surmonter la pression du quotidien. Alors, profitez-en.
5. Se libérer du surinvestissement et de la relation fusionnelle
Nous en sommes conscients : vous voulez faire au mieux pour votre enfant. Cependant, s’oublier et se refermer dans le cocon familial comporte un risque. Celui de favoriser une maternité intensive et donner à l’enfant une place centrale jusqu’à délaisser ses projets professionnels et sa vie de femme. Il est important qu’il comprenne que vous n’êtes pas qu’une maman. Ni sa confidente, ni son amie. Alors, lâchez du lest, ne devenez pas une mère étouffante.
6. Fixer un cadre éducatif et des limites
Après une journée à courir partout, vous voici épuisée. Plus la force d’affronter une colère et vous battre pour que Jonathan range ses jouets ou que Léonie mette la table. Et, c’est compréhensible. Cependant, un enfant requiert un environnement structuré et des limites définies.
Dans une famille classique, le père représente la figure autoritaire. Dans la vôtre, vous endossez deux rôles : celui du gentil et du méchant parent. Posez des limites claires (même si cela déplaît). Et, ne culpabilisez pas, car finalement, ce cadre éducatif est rassurant pour tout le monde.
7. Embrasser l’éducation positive
Cette méthode éducative s’appuie sur la communication et le respect des émotions et des besoins de l’enfant. Elle privilégie la bienveillance et la non-violence. L’objectif de l’éducation positive tend à développer l’autonomie et à susciter un sentiment de coopération aux demandes parentales. En évitant le système récompense / punition, le développement émotionnel et cognitif devient optimal.
Comment refaire sa vie quand on est une maman seule ?
Reconstruire sa vie sentimentale peut parfois ressembler à un terrain miné pour une mère isolée. Où trouver le compagnon idéal ? Quand libérer du temps pour une rencontre ? Acceptera-t-il votre enfant, et inversement ?
Celles qui ont vécu une séparation douloureuse ont perdu leur confiance dans la vie de couple. Chat échaudé craint l’eau froide.
La maman héroïque désire aussi vivre pleinement sa vie de femme. Une vie remplie d’amour, de complicité et de réconfort.
Comment y arriver ? Chaque semaine, accordez-vous une parenthèse pour sortir de chez vous et faire des rencontres. Organisez une sortie entre copines, acceptez un dîner chez des amis, pratiquez un sport collectif.
Inscrivez-vous sur un site de rencontres pour parents célibataires, comme Even ou E.darling. Bien que la plupart des hommes utilisent ces applis de rencontre pour « du fun », des exceptions peuvent confirmer la règle.
En un mot, tentez d’apporter un peu de légèreté dans votre quotidien. Amusez-vous, changez-vous les idées et séduisez. L’amour frappe souvent à votre porte lorsque l’on ne l’attend pas.