Le congé de maternité et le congé de paternité sont des périodes de congé rémunérées pour accompagner la naissance d’un enfant. Il est composé d’un congé prénatal et postnatal. L’Organisation internationale du travail recommande 14 semaines minimum de congé maternel pour un niveau de vie correct. Mais la durée n’est pas le seul critère ! Sur le continent européen, les conditions d’accès, la répartition entre les parents et la durée du congé congé de naissance sont différentes. Dans cet article, voici donc un petit tour d’Europe du congé postnatal.
La Suède est en tête avec 420 jours accordés pour les mamans. Pour la Serbie, la Croatie, le Danemark, la Bosnie-Herzégovine et l’Albanie, un congé maternel d’un an est prévu.
La République tchèque a instauré 28 semaines, l’Irlande 26 semaines, la Hongrie 25 semaines ; la Pologne et l’Italie, 20 semaines.
La Lituanie, la Moldavie, la Bulgarie et la Roumanie réservent 18 semaines pour s’occuper de leur enfant.
La Grèce prévoit 119 jours.
Ce sont 16 semaines de congé de maternité qui sont accordées aux mamans en France, en Autriche, en Espagne Luxembourg, aux Pays-Bas et en Lettonie.
Pour la Belgique, le Portugal et la Slovénie, les mamans ont 15 semaines.
En Finlande, les mamans ont droit à 105 jours de congé maternité.
En Allemagne, à Malte ou en Nouvelle-Zélande, 14 semaines sont prévues. En Islande et en Suède ce sont 13 semaines et en Tunisie 2 mois.
Au-delà de la durée du congé de maternité, sa rémunération est un aspect important pour la qualité de la vie familiale. Elle peut être calculée sur la base des 3 derniers mois de la salariée (France), ou sur la moyenne des douze derniers mois (Pologne).
Parmi les pays de l’U.E., 7 ont préféré une rémunération à 100 % durant toute la durée du congé maternel : la Croatie, la Pologne, les Pays-Bas, le Luxembourg, l’Autriche, la Slovénie et l’Allemagne.
D’autres états affichent une rémunération à 100 %, mais seulement sur une partie de la durée : la Grèce, la Slovaquie, la République tchèque, l’Italie, la Hongrie, la Finlande ou le Danemark.
Le congé de naissance est parfois réparti de façon stricte. C’est-à-dire qu’il est divisé en un congé prénatal et un congé postnatal. En Allemagne par exemple, la femme enceinte dispose de 6 semaines de congé avant l’arrivée du bébé, puis de 8 semaines après la naissance.
Déplus, il faut parfois justifier d’une ancienneté d’un an dans son entreprise pour bénéficier du congé de maternité.
Pourtant « en Europe, 59 % des femmes qui travaillent contribuent à concurrence d’au moins 50 % au revenu de leur ménage », selon un rapport du BIT.
La plupart des pays permettent aux pères un congé postnatal rémunéré, hormis l’Allemagne, la Croatie, la Slovaquie. Ce qui va changer, puisque le Parlement européen demande un congé de paternité de 10 jours minimum depuis juin 2019. Et c’est tant mieux, car les nouveaux papas sont très demandeurs de passer du temps auprès de leurs enfants dès la naissance, d’ailleurs en France, 70 % des pères ne se font pas prier pour en profiter !
L’Islande, la Suède, l’Espagne et la Finlande restent les plus généreuses, puisqu’elles bénéficient de deux à quatre mois de présence près de leurs nouveau-nés.
Les papas en Slovénie, en France, au Portugal et en Autriche ont entre 1 mois et 1 mois ½ de congé de paternité.
Les parents peuvent bénéficier d’un congé parental. Surtout les femmes. C’est-à-dire qu’elles arrêtent totalement de travailler pour se consacrer aux enfants. Sa durée varie en fonction du nombre d’enfants et du pays de résidence.
La Belgique, le Danemark, la Finlande, l’Italie, l’Islande, les Pays-Bas offrent un congé parental de moins de 15 mois. D’autres permettent un congé pouvant aller jusqu’aux 3 ans de l’enfant : c’est le cas de l’Allemagne, de la France et de l’Espagne.
En général, les pères peuvent bénéficier d’un congé parental de 2 à 4 mois. Trois pays offrent la possibilité d’être avec ses enfants au quotidien pour une durée de 6 à 9 mois : l’Allemagne, le Luxembourg et la France.
La rémunération des congés parentaux est inégale et peu attractive. En effet, les parents perçoivent seulement 66 % au maximum de leur salaire de base. Voire aucune, en Espagne, en Grèce, en Irlande ou aux Pays-Bas !
Le mouvement en Europe va vers un élargissement des droits des parents pour vivre plus près de leurs jeunes enfants. Cela permet d’apporter à l’enfant une meilleure sécurité affective. Et c’est un atout pour l’équilibre psychique des enfants et leur développement.
Mais les droits ne sont pas encore égaux dans tous les états. Certaines mamans ont accès à une rémunération à 100 % pour la durée du congé maternité mais pas ou peu de congé de paternité ou parental (Croatie, Pologne).
D’autres bénéficient d’un long congé maternité, moins bien rémunéré et d’un congé parental très court ( Irlande, Grèce ) ; ou un congé de maternité court avec long congé parental (Allemagne). Parfois le congé est court et peu indemnisé (Islande
Dans l’épisode 3 du module1 Le parent parfait n’existe pas !, François Durpaire nous aide à voir plus clair sur la notion de fonder une famille, quels rêves avons nous aujourd’hui et pourquoi on veut passer plus de temps avec nos enfants !
Lancez-vous sur le chemin de l’éducation positive.
Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les actualités d’Innovation en Education.
Votre email est uniquement utilisé pour vous envoyer nos newsletters.
Vous pouvez à tout moment utiliser le lien de désabonnement intégré dans la newsletter.
Qui sommes-nous ? Innovation en éducation a pour vocation d’offrir des outils pour une éducation positive et bienveillante, à travers un congrès, un magazine, un podcast et des programmes.
Suivez-nous sur les réseaux :
© 2022 Innovation en Education. Tous droits réservés.
