L’assiette de la femme enceinte doit être composée le plus possible d’aliments sains, naturels et riches en apports nutritionnels. Certaines denrées qui vous semblent fraîches et nutritives sont pourtant à supprimer de la cuisine pour les femmes enceintes ! Bon à savoir afin de vivre une grossesse en pleine santé, pour maman et pour bébé. Cet article rassemble les aliments interdits pendant la grossesse. De quoi garnir sereinement votre réfrigérateur !
Le placenta assure les échanges de nutriments entre la maman et le fœtus. Ils doivent être exempts de tout élément toxique pour assurer son développement normal, mais aussi parce que le bébé les perçoit et les mémorise comme des références.
Les aliments crus (viande, poissons, fromage, œufs, etc.) sont susceptibles de contenir des bactéries pathogènes pouvant se développer dans l’organisme. La listériose, la toxoplasmose et la salmonellose, qui en résultent, sont les maladies à éviter. En effet, elles peuvent nuire à la maman et à son bébé.
Cette catégorie inclut des aliments crus, cuits, salés ou fumés, à base de viande de porc, de gibier ou de volaille. Leur consommation est fortement déconseillée si vous êtes enceinte, à cause du risque de contamination par la présence de la Listeria, ou de Toxoplasma gondii.
Au delà du risque sanitaire, la charcuterie, industrielle notamment, contient de nombreux conservateurs chimiques, des nitrites et nitrates, pouvant inhiber le développement de Clostridium botulinum (agent du botulisme).
Une viande qui n’est pas de qualité optimale et n’est pas une source de nutriment nécessaire à notre l’organisme (antibiotiques, toxines, mauvaise alimentation des élevages, etc.) En outre, depuis 2015, la charcuterie fait partie des aliments transformés cancérigènes selon le centre international de recherche sur le cancer.
Pour les mêmes raisons qui interdisent la charcuteries, la viande crue fait partie des aliments interdits pendant la grossesse :
Certains produits de la mer sont des aliments interdits pendant la grossesse
Voici les deux facteurs de risques :
Facteur 1 : L’anisakidose
Cette contamination est causée par un petit ver qui parasite le poisson, c’est l’anisakis. Ce dernier dépose ses larves dans le tube digestif des poissons. Afin d’éliminer, il est nécessaire de retirer les viscères, mais il arrive que le ver se loge dans la chair. Alors, même si la réglementation oblige sa congélation à -20 °C pendant au moins 24 heures avant sa préparation, mieux vaut bannir ces aliments pendant toute la durée de votre grossesse (et de l’allaitement) :
Facteur 2 : Le mercure
Certains poissons sont contaminés par des eaux riches en mercure. L’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) informe des conséquences sur le système nerveux central « durant son développement in utero et au cours de la petite enfance ». Les petits poissons comme la sardine ou le hareng n’ont pas le temps d’accumuler un taux élevé de mercure. Tandis que les gros poissons, consommateurs de petits poissons en grande quantité sont les plus contaminés. Voici les recommande de L’ANSES :
Riche en phyto-estrogènes, le soja fait parti des aliments interdits pendant la grossesse. C’est un perturbateur endocrinien et le Programme National Nutrition Santé (PNNS) recommande aux femmes enceintes « de ne pas excéder la prise d’un aliment à base de soja par jour et d’éviter de consommer des complémentaires contenant des extraits de soja ».
Sachant que la majorité des animaux d’élevage sont nourris avec une alimentation OGM, la quasi-totalité des viandes, œufs et poissons d’élevage sont concernés. Le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation classe 3 types d’aliments OGM :
Ces aliments représentent un risque de contamination par Listeria monocytogenes. Les fromages au lait cru, les croûtes et le fromage vendu râpé en font partie.
Une éducation positive qui prend en compte les besoins de l’enfant inclue une éducation alimentaire saine. Et ça commence in utéro …
Dans son mémoire de diplôme d’état de sage-femme, Marie Altieri a mis en avant les effets de sa consommation sur le déroulement de la grossesse, la santé, la croissance et le bien-être du fœtus :
Elle rapporte qu’une consommation quotidienne “dépassant les 255 à 300 mg pendant la période périconceptionnelle ou la grossesse augmenterait le risque d’avortements spontanés, de morts fœtales in utero et d’insulinorésistance, présenterait une tératogénicité et favoriserait l’hyperactivité chez le jeune enfant.” Elle conclut en recommandant ” une politique ‘zéro caféine’ pendant la grossesse, à l’instar de l’alcool et du tabac “.
L’alcool passe à travers le placenta. Par conséquent, une consommation d’alcool, même modérée, en période de grossesse augmente le risque de malformation. De plus, cela perturbe la construction du système nerveux central du bébé.
Dans l’épisode 1 du module 2 Le parent parfait n’existe pas !, Margot Suchier nous guide pour poser les bases d’une éducation alimentaire saine grâce à son expérience et à sa propre méthode !
https://www.jura.gouv.fr/content/download/3161/20097/file/20130109Guide_asso_boissons.pdf
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01171647/document
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03622163/document
https://www.anses.fr/fr/content/consommation-de-poissons-et-exposition-au-m%C3%A9thylmercure
https://www.sante.fr/consommation-de-poissons-et-exposition-au-methylmercure
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