Quelle part accordez-vous à la connaissance de vous-même ? Et déjà qu’est-ce que cela signifie exactement ? Prendre du recul sur sa propre vie est une excellente initiative avant de vouloir commencer à s’occuper des autres, et notamment… d’un enfant ! Oui, mais en quoi ça consiste ? Découvrez comment l’introspection permet de guérir son enfant intérieur avant d’être parent. Mais aussi en quoi ce travail sur soi pose les bases saines de votre futur rôle. Pour cela, les éclaircissements de Bertille de Vlieger, les conseils de Darpan et le point de vue de Lulumineuse.
Du nom latin puer aeternus, ce concept désigne la part d’enfant en chacun de nous qui influence nos pensées, nos actions et nos relations. C’est comme un noyau effervescent qui renferme les ressentis accumulés au cours de notre enfance.
Ces derniers infusent nos pensées et nos intentions et influencent chaque seconde nos comportements. Les enfants intérieurs de chacun œuvrent en arrière-plan dans la société et forment ainsi l’inconscient collectif.
Regarder en soi, c’est devenir conscient de son fonctionnement interne. Pour cela, la directrice de la thèse « Introspection des émotions et connaissance de soi » révèle 3 formes d’accès à la connaissance de soi :
Nos émotions influencent nos comportements, notre caractère, et nos décisions. Donc il vous faut d’abord prendre conscience de vos états émotionnels. Puis vous demander ce qu’il l’a provoqué. Au moment où l’on peut affirmer qu’on est en colère, c’est que nous en sommes conscients.
Se connaître commence donc par prendre conscience des émotions qui nous traversent et il est parfois nécessaire d’être accompagné.
Guérir son enfant intérieur grâce à l’éducation positive représente un parcours de développement personnel où la bienveillance envers soi-même, la reconnaissance des émotions, et le soutien intérieur s’entremêlent pour favoriser une croissance émotionnelle et relationnelle épanouissante.
Enseignant de la Découverte Consciente du Soi, le thérapeute part du constat suivant : l’enfant naît innocent, pur et plein d’amour. Or la vie avec des parents pétris de souffrances, de contradictions et de blocages, n’apporte pas toujours les réponses à ses besoins de considération. Souffrant et dépendant, nous développons alors des mécanismes de défense de l’ego.
Par sa méthode, il aide à transcender les émotions quand elles se présentent. De les ressentir pour les revivre plutôt que de les fuir. Ainsi, l’émotion du passé avec laquelle elle fait écho peut s’exprimer. Et petit à petit, cette introspection permet de devenir conscients de l’origine de nos réactions d’aujourd’hui.
Elle répertorie 5 blessures qui nous privent de notre vraie nature :
La bienveillance à l’égard de votre part enfantine s’exprime en vous accordant ce dont aviez besoin, enfant : de la douceur, du confort, être valorisé, réconforté, etc. Soyez un parent pour cet enfant. Selon Thich Nhat Hanh, voici la méthode :
Par exemple, si vous souffrez d’une blessure d’abandon, observez-vous dans les situations où vous ressentez de nouveau ce sentiment. Soyez conscients simplement de le vivre. Puis, quel que soit le degré de souffrance, ne le rejetez pas et acceptez que ce soit ainsi, il sera plus facile pour vous parents, d’aider vos enfants à comprendre l’origine de leurs émotions.
Cela évitera d’une part, de retourner la faute sur l’autre et de le porter responsable de votre situation. Et d’autre part, vous évitez de vous occuper de vos enfants comme vous auriez aimé que l’on s’occupe de vous.
Ainsi ce travail vous prépare à vous occuper de votre enfant de façon saine, c’est à dire, sans mettre en place la fameuse « pédagogie noire », d’Alice Miller.
Dans l’interview « Lulumineuse c’est quoi le bonheur pour vous ? », Lucile Houssin met en avant que l’écoute de soi aide à prendre conscience de notre unicité, de notre liberté et notre droit d’être qui nous sommes.
Puis, une fois que nous avons acquis une meilleure confiance en soi, et une stabilité intérieure, il nous devient plus facile, voire, naturel, de laisser notre enfant libre exprimer sa propre unicité et de lui faire confiance à son tour.
Enfin, pour l’accompagnatrice sur le chemin spirituel, cet état d’esprit implique de questionner son désir d’enfant. Avant de faire un bébé, il est temps d’intégrer que l’enfant est un être libre qui demande un accompagnement pour devenir qui il est.
Cela implique l’idée qu’il n’a pas a subir un conditionnement forcé pour incarner la réalisation des désirs de ses parents. Il faut donc être prêt à accueillir l’enfant et à s’investir pour l’accompagner dans son développement.
Il s’agit alors de prendre sa mission à cœur en lui offrant une vraie place dans votre vie et vous épanouir « en cultivant un vrai apprentissage », qui a pour but de construire son épanouissement.
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